Le paroxysme, le paradoxe.
... Ouais, la clope. Quand je vois cette cigarette, je me dis : mais comment j'ai fait pour me passer d'un bonheur comme ça pendant autant d'années ? D'un plaisir comme ça ? J'suis tellement content, ça y est, j'ai réussi à commencer.
Alors, mes copains, ils en reviennent pas ; ils me demandent tous, ils disent tous : " Mais comment t'as fait, quoi ?... Comment t'as fait ? Nous, ça fait des années qu'on essaye de commencer la cigarette, on n'y arrive pas... Comment t'as fait ? "
Je dis, attendez, les gars... comment j'ai fait pour commencer la cigarette... 'y a UN MOT : la volonté, ok ?
Parce que toutes vos conneries, genre : " On va commencer progressivement, aujourd'hui je prends une taffe, demain deux taffes, après-demain une demi-cigarette ", ou bien : " Ouais, dans une semaine je vais me faire coller des patchs pour m'habituer à la nicotine petit à petit..."
Mais tout ça c'est n'importe quoi, tu veux commencer la cigarette, si t'es un homme, tu te réveilles un matin, tu dis : JE commence et : TU commences !
Ah non, j' te dis pas que ça a pas été difficile ; t'es fou, quoi ! Attends... Ah, bien sûr, au début, c'est super difficile : attends, t'as la gorge qui pique, la tête qui tourne, t'as la fumée qui te revient dans les yeux, t'es obligé de l'éviter... non... je te dis pas que tu vas sortir la fumée par le nez la première semaine... non, non. 'Y a des étapes, ouais, ouais, ouais... c'est tellement bon ! MON-ON-NA-IS. La classe...
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